Le trafic illégal d’animaux est actuellement un marché très répandu dans le monde. Certaines espèces ont particulièrement souffert à cause de ce trafic, mais leur sort est de plus en plus incertain. Malgré l’intervention des autorités, le trafic d’animaux dans le monde est un problème encore loin d’être résolu. Cela est principalement dû au nombre de demandes qui ne cesse de croître.

L’éléphant

En Afrique et en Asie, l’ivoire d’éléphant est un produit très recherché. Depuis le XIVe siècle av. J.-C., cet animal n’a cessé d’être traqué par les braconniers. Actuellement, certaines espèces d’éléphants sont même menacées d’extinction. Face à une telle situation, les autorités locales et les organisations internationales de protection animale ne cessent d’intervenir. Mais malgré leurs actions, de nombreux éléphants se font toujours dépecer de leurs ivoires chaque année.

Les pachydermes figurent toujours au premier rang lorsqu’il s’agit de trafic d’animaux dans le monde. Les acheteurs viennent de tous les pays, et ils sont prêts à verser une fortune pour pouvoir recevoir des ivoires d’éléphant.

Le rhinocéros

Les rhinocéros vivants dans les continents asiatique et africain sont aussi de grandes victimes de ce trafic. D’après de nombreuses croyances, leur corne serait en mesure de soigner les maux de tête, guérir certains cancers, et posséderait même des propriétés aphrodisiaques. Commercialisées principalement en Chine, la plupart des cornes sont transformées dans les usines pharmaceutiques traditionnelles, et quelques-unes seront transformées et vendues sur le marché comme décoration et bibelot.

Aujourd’hui, la demande serait en forte augmentation. À tel point que certaines espèces de rhinocéros seraient menacées d’extinction. En effet, même si l’ablation de la corne ne tue pas l’animal sur le coup, il ne pourra plus mener une vie normale.

L’ours

Peu de gens le savent, mais l’ours est aussi fortement concerné par le trafic d’animaux dans le monde. Il est principalement traqué pour sa bile. Cette pratique cruelle concerne essentiellement les ours de l’Asie. Un grand spécimen en fourrure en voie de disparition. Les braconniers n’hésitent pas à les capturer, pour ensuite leur infliger un traitement inhumain. Le produit est extrait directement sur l’animal encore en vie provenant de sa vésicule biliaire, pour ensuite la transformer en médicament fabriqué en Chine.

Il est vrai que les animaux victimes de trafics, pour la plupart, viennent d’Asie et d’Afrique. Mais les acheteurs, quant à eux, viennent des quatre coins de la planète. Compte tenu des importantes sommes d’argent qui circulent dans ce commerce, le combat est encore loin d’être gagné.